Kevin SALADÉ

Profile picture for user ksalade
Chercheur doctorant

Centre de Recherches en Archéologie et Patrimoine
Université libre de Bruxelles • CP 133/01

Avenue F.D. Roosevelt, 50
B-1050 Bruxelles

profile_email
0476/600418
Bio

Kevin Saladé est historien de l’art et s’intéresse surtout à la réception de l’antiquité grecque, en particulier dans l’œuvre d’Henry van de Velde (1863-1957).
Professeur d’histoire de l’art et actuellement Directeur adjoint de l’ENSAV La Cambre, il est également Assistant chargé d’enseignement à l’ULB.
Il est par ailleurs membre du Comité scientifique du Fonds Henry van de Velde et de l’Advisory Board du Catalogue raisonné d’Henry van de Velde (Klassik Stiftung Weimar).

CV

-    Master en langues et littératures anciennes, orientation classiques à finalité  didactique (ULB)
-    Licence en Histoire, orientation Antiquité (ULB)
-    Licence en Histoire de l’art et Archéologie, orientation Antiquité (ULB)

Présentation des recherches

Henry van de Velde et la Grèce : archaïsme et modernité

Henry van de Velde (1863-1957) est sans conteste une figure majeure du modernisme en Belgique, après avoir été l’un des principaux protagonistes de l’Art nouveau. Autodidacte prolifique, il s’exprima notamment à travers la peinture, la décoration d’intérieur, l’art du livre ou encore l’architecture. Par ailleurs, il tenta de théoriser ses intuitions à travers ses livres, conférences et cours. Enfin, il fut un des grands réformateurs de l’enseignement de l’art au début du XXe siècle, d’abord à Weimar (Kunstgewerbeschule) et ensuite à Bruxelles (ISAD La Cambre).

En 1903, alors qu’il travaille sur le projet de réaménagement des Archives Nietzsche à Weimar, il embarque pour un périple de plusieurs mois en Orient, passant par la Sicile, la Grèce, Constantinople, Damas… À son retour, il publie un compte rendu de ses impressions concernant la Grèce (Notizien von einer Reise nach Griechenland) qui nourriront ses réflexions futures, notamment sur la place de l’ornement dans la création artistique.

Cette redécouverte de la Grèce par Henry van de Velde s’inscrit dans le contexte plus global du développement de l’archéologie en Grèce qui ouvre les regards européens vers une Antiquité plurielle.

Dans le même temps, les voyages en Grèce deviennent progressivement un élément fondamental de l’éducation de l’intelligentsia européenne, pour laquelle l’Antiquité athénienne constitue l’origine de la civilisation moderne. Dépassant le néoclassicisme et l’historicisme, les modernes, loin de se détourner de l’Antiquité, dénoncent les discours académiques qui empêchent de retrouver cette Antiquité authentique.

La recherche consistera à étudier le regard qu’Henry van de Velde portait sur le passé grec et en quoi il a influencé sa vision de l’art et de l’architecture.

Travaux sélectionnés

Liste des publications encodées dans DI-Fusion (dépôt institutionnel de l’ULB)