Marie de Wit

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Doctorante sur fonds propres

Centre de Recherches en Archéologie et Patrimoine
Université libre de Bruxelles • CP 133/01
Avenue F.D. Roosevelt, 50
B-1050 Bruxelles

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+32 (0)2 650 28 66
CV

Marie de Wit est titulaire d’un Master en Histoire de l’Art et Archéologie de l’Université libre de Bruxelles (2013) et d’un Master de spécialisation en Archéologie de la Grèce archaïque de l’Université d’Oxford (2015), grâce au soutien de la Fondation Wiener-Anspach. Sous la direction d’Athéna Tsingarida, elle entreprend depuis 2014 une thèse de doctorat sous un mandat d’Aspirant FRS-FNRS à l’ULB. Elle participe, depuis 2011, aux missions archéologiques menées à Itanos par l’ULB. Depuis 2017, elle assiste Isabelle Algrain dans l’étude de la céramique d’un complexe attenant au temple d’Apollon à Despotiko (Paros). 

Présentation des recherches

La recherche doctorale de Marie de Wit est intitulée « Commerce maritime et pratique votive : essai d’interprétation archéologique ». Le projet vise à caractériser l’impact du commerce maritime sur la pratique votive, sur base de l’étude comparée des céramiques, figurines, et autres amulettes mises au jour à l’emporion de Naucratis et dans des temples côtiers distants (en particulier les Héraion de Samos et Pérachora, les temples d’Aphrodite à Milet et d’Aphaia à Égine). La redondance des noms de dédicants entre les sites de Gravisca et Naucratis indique que les mêmes personnes pouvaient fréquenter des sanctuaires de zones portuaires distantes. La thèse s’attache dans un premier temps à une révision des pratiques votives des commerçants maritimes eux-mêmes, qui ont jusqu’ici été surtout abordées par les historiens. Les marins n’étaient bien entendu qu’une petite fractions du public de ces temples, et le second volet de la recherche vise à caractériser en quoi la situation de ces temples sur les routes maritimes se répercute sur le choix des objets votifs. D’un site à l’autre, les corpus d’objets révèlent un haut degré de connectivité qui tend vers une uniformisation du répertoire votif de ces populations les plus « connectées ». L’étude considère, enfin, les limites de l’approche globalisante de ces network theories. Dans chaque contexte, le même répertoire d’objets apparaît inscrit, manipulé, déposé, différemment ; il est toujours adapté aux exigences rituelles propres au lieu et à son public.